Espace multimédia

Suggestions de film

Highrise

Directrice du projet HIGHRISE : Katerina Cizek

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Avenue Zero

Réalisé par Hélène Choquette. 2009. Durée du film : 52 min

La traite de personnes, ici, au Canada, ça existe ? Beaucoup plus qu’on ne le croit, réalise-t-on à travers le documentaire coup de poing Avenue zérø. Ouvriers d’usine, travailleurs agricoles, aides familiales, masseuses, vendeurs de drogue, prostituées, Canadiens ou immigrants illégaux, hommes, femmes et enfants, ce trafic prospère prend plusieurs formes, emprunte de trop nombreux visages. Des rues de Montréal aux boulevards de Vancouver, de l’Avenue Zéro, le long de la frontière, aux territoires autochtones, des victimes aux autorités et aux groupes d’aide, la cinéaste Hélène Choquette relie les points du cercle vicieux de cette réalité sociale sur laquelle on ne pourra plus jamais fermer les yeux. Sophie Godin

Invisible City

Réalisé par Hubert Davis. 2009. Durée du film : 75 min

Lorsque les conditions sociales semblent vous condamner à suivre un chemin chaotique, comment en sortir ? Voilà la question que pose La cité invisible en s’attachant à deux adolescents, Mikey et Kendell, tous deux ayant eu des problèmes avec la justice et avec leur école. Vivant avec leurs mères dans les logements sociaux de Regent Park à Toronto, un lieu quasiment désaffecté, ils doivent lutter jour après jour pour s’affranchir de leur quotidien et s’inventer un futur. Réalisé avec sensibilité par Hubert Davis (Hardwood), ce documentaire donne avec force la parole à ceux que la société a tendance à vouloir oublier sur le bas-côté. Helen Faradji

Au nom de la mère et du fils/In the Name of the Mother and the Son

Réalisé par Maryse Legagneur. 2006. Durée du film : 127 min 11 s. ONF.

Au nom de la mère et du fils brosse un portrait du quartier Saint-Michel, à Montréal, où l’on suit pas à pas deux jeunes d’origine haïtienne dans leur quête d’espoir et de liberté. Alors que leurs parents ont quitté Haïti pour venir s’installer au Canada et ont dû repartir à zéro, James et Le Voyou cherchent eux aussi, chacun à leur façon, à prendre leur envol. Les deux jeunes hommes lancent un cri du coeur aux femmes haïtiennes qui, comme leurs mères, ont tant sacrifié pour procurer à leurs enfants un avenir meilleur. Au nom de la mère et du fils est aussi un récit sensible qui combat avec intelligence les préjugés qui collent, encore aujourd’hui, injustement à la peau des jeunes Québécois d’origine haïtienne. En français avec option de sous-titres anglais.

En supplément :

Petites mères de Judith Brès

À travers le portrait attendrissant de quatre jeunes mères, on découvre la réalité troublante des adolescentes des communautés noires qui sont deux fois plus nombreuses à mener leur grossesse à terme que le reste des adolescentes au Québec.

Un quartier à livrer

Réalisé par Feroz Mehdi. 2005. Durée du film : 44 min 19 s. ONF.

Pour le militant Feroz Mehdi, l’Inde est tout près de Montréal. Enfourchant son vélo, il devient donc livreur pour un dépanneur d’Hochelaga-Maisonneuve, un des quartiers les plus pauvres de la métropole. Commence alors un fascinant voyage cinématographique qui nous fait découvrir un autre visage de la misère, à cheval entre le Québec et le continent indien.

Le blues du métro

Réalisé par Mila Aung-Thwin. 2004. Durée du film : 48 min 33s. ONF.

Quatre heures du matin. Des musiciens se bousculent pour obtenir l’une des 58 zones désignées du métro de Montréal où ils peuvent jouer pour les voyageurs qui se pressent vers leur destination. Qui sont ces artistes et qu’est-ce qui les motive à persister dans leur décision contestable de gagner leur vie en se produisant dans le métro de Montréal ? En anglais avec sous-titres français.

Montréal By Night

(Canada, 1947 - 11min) Directors : Jean Palardy, Arthur Burrows . ONF.

Montréal, on a summer’s night, presented as a pot-pourri of contrasting sights and sounds. The Indian village of three hundred years ago is now North America’s second port and, after Paris, the world’s largest French-speaking city. Its historic and religious shrines, its elevators and warehouses, the offices, homes and clubs of its merchant princes, its glittering night-spots and amusement parks, its streets with their outside corkscrew stairways - are all seen as the bright background to the happiness of boy and girl.

Dans les villes

Catherine Martin. 2006. Durée du film : 1h27min

Quatre personnes marchent dans la ville. Elles ne se connaissent pas. Il y a Fanny qui soigne les arbres et qui rencontre les trois autres : Joséphine arrivée au bout de sa vie, Carole en proie à la mélancolie et Jean-Luc l’aveugle, qui apaisera Fanny et lui redonnera foi en la beauté.

Chez Schwartz

Garry Beitel. 2006. Durée du film : 1h23min

Chez Schwartz nous plonge pendant un an au coeur de la vie de la Charcuterie hébraïque de Montréal – un point de repère planté sur la Main depuis 75 ans. Tourné au fil des saisons, dans la quiétude des petits matins ou la frénésie du midi, parmi la foule qui se presse aux portes ou la clientèle en fin de soirée, Chez Schwartz dresse un portrait cinématographique vibrant d’un bouiboui reconnu dans le monde entier pour ses sandwichs à la viande fumée et son caractère distinct.

VESPA en 360 Nouveautés


09.2013 | Danielle Labbé et Julie-Anne Boudreau

colloque Inter-Asian Connections IV- 3 -5 octobre

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12.2009 | Reportage de Julien Rebotier

Paysage urbain et relations socio-spatiales à Caracas

A l’échelle de l’agglomération, le paysage urbain de Caracas présente les particularités d’une mosaïque socio-économiques dans une vallée intra-montagneuse située à environ 1000 mètres d’altitude au sud de la chaîne de l’Avila, qui s’élève en arrière-plan des photos 1 et 2, et qui sépare la ville de la mer Caraïbes.

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04.2012 | Reportage de Marilena Liguori

‘Mange ta ville’ : ‘Toronto a la Cart’ et la promotion de la diversité ethnoculturelle

Toronto se vante d’être « une des villes les plus multiculturelles dans le monde ». D’un point de vue démographique, ceci semble être vrai car environ la moitié de sa population est née à l’étranger et plus de 140 langues et dialectes y sont parlées¹. Mais est-ce la présence d’immigrants qui rend une ville « multiculturelle » ? Qu’est-ce que cette auto-proclamation veut dire pour la ville de Toronto ?

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